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Juillet2019

Publications de la Fédération du québecoise de camping et de caravaning

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juillet 2019 39 O ui, voyager en s'alimentant « différem- ment » est possible et aujourd'hui, c'est plus facile que jamais. Si l'ac- ceptation sociale n'a jamais été aussi grande (les risques de se faire regarder de travers sont maintenant faibles), cela se traduit aussi par un étiquetage des aliments plus ciblé et une disponibilité des produits spécialisés plus généralisée. Pourquoi des limites ? Il y a plusieurs bonnes (et moins bonnes, il faut l'avouer) raisons de surveiller ce que l'on se met sous la dent. Il y a les raisons de santé. On peut penser aux intolérances alimentaires ou pire, aux allergies. Parmi les aliments les plus courants, notamment dans de nombreux produits transformés, on trouve malheu- reusement certains puissants allergènes, comme le lait (lactose et caséine), les œufs, le blé (gluten), les noix, les arachides (qui sont en fait une légumineuse), le soya, les fruits de mer et la moutarde, pour n'en nommer que quelques-uns. Sur le plan de la santé, on peut ajouter des condi- tions médicales comme le diabète, les problèmes intestinaux (maladie céliaque, côlon irritable…) et l'embonpoint. Mais il y a aussi des raisons éthiques ou religieuses. On peut penser aux rites des religions musulmane (halal) et juive (cachère) qui excluent le porc et aux diètes végétariennes et végétaliennes. Il y a enfin les modes ou les tendances. On peut choisir d'éliminer certains aliments pour avoir le sentiment de faire partie d'un mouvement auquel on s'identifie. Bref, peu importe la raison, le résultat est le même : on fait attention à ce que l'on mange. Faire la liste des diètes existantes, c'est un peu comme énumérer des marques de commerce. C'est le festival des acronymes et d'expressions différentes qui repré- sentent une simple variante de la même réalité. On peut penser aux diètes cétogènes, à celle des glucides spécifiques (SCD ou specific carbohydrate diet, du doc- teur Haas), au régime hypotoxique (docteur Seignalet), au GAPS (gut and psychology syndrom, docteure Natasha Campbell-McBride), au protocole auto- immune (AIP ou autoimmune protocol), à Whole30, au régime paléolithique, à celui à faible teneur en FODMAP (sucres fermentescibles, soit fermentescibles, oligosac- charides, disaccharides, monosaccharides et polyols, de Sue Shepard), à la diète méditerranéenne, à celle des Weight Watchers et j'en passe ! Suivre une diète ou un régime, avoir des restrictions alimentaires… Peu importe comment on nomme le fait d'exclure certains aliments de notre consommation quotidienne, cela rend plus difficile de s'alimenter et a un impact sur notre vie sociale. Si c'est difficile à la maison, en voyage, ce l'est encore plus. Heureusement, il existe des solutions. Par Dany Coulombe Illustration : Béatrice Favreau restrictions alimentaires

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