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64 Camping Caravaning éqUipement propulserait ce vélo serait un BionX. Faut-il préciser que ce moteur électrique fut inventé ici même au Québec, à Asbestos ? Au fil des ans, il est devenu la référence mon- diale pour ce qui est de la qualité et de la performance. Parfaitement silencieux, le moteur BionX du Smart eBike propulse en quelques coups de pédale ce bolide à plus de 32 km/h. Il s'agit en fait de la limite légale imposée aux vélos à assistance électrique. Rouler au-delà de cette vitesse s'avère toujours possible, mais cela devient alors une question de mollets. Quatre niveaux d'assistance sont offerts. Le premier niveau vient contrer le poids du vélo, nettement plus élevé que celui d'un vélo sans moteur. Précisons qu'avec ses accessoires, le Smart eBike fait osciller la balance à 26,1 kg, ce qui risquerait de poser problème à une personne habitant au troisième d'un édifice à logement et qui voudrait l'utiliser quotidiennement pour se rendre au boulot. Il est clair que l'autonomie d'un vélo électrique dépend du niveau d'assistance utilisé, mais aussi du poids et des bagages du cycliste ainsi que des conditions climatiques et géographiques. Toutefois, BionX affirme qu'il est pos- sible de parcourir jusqu'à 105 km avant la recharge. Bien sûr, pour réaliser une telle performance, il faudra doser avec modération coups de pédale et assistance. Le moteur BionX n'est pas le seul point fort du Smart eBike. Comme le Dahon D7 présenté plus haut, ce modèle a recours à des vitesses intégrées au moyeu de la roue arrière. Trois vitesses seulement, dans ce cas, de marque Sram. Compte tenu du fort couple que procure le moteur BionX, il serait superflu de disposer d'un plus grand nombre de vitesses. La caractéristique la plus intéressante du Smart eBike est sans nul doute que ce vélo ne possède pas de chaine pour relier le plateau du pédalier au moyeu de la roue arrière. Il a plutôt recours à une courroie en fibre de carbone de marque Gates. Ce type d'entrainement présente plusieurs avantages qui plairont particulière- ment aux caravaniers. Le premier est que cette courroie réduit la fréquence des ajustements et des révisions. Il n'est pas nécessaire de la lubrifier pour en assurer le bon fonctionnement. Ne pas avoir à y appliquer de l'huile fait en sorte qu'elle accumule peu de saleté et de poussière, contrairement à ce que ferait la traditionnelle chaine. Aucun risque alors de salir ses vêtements. Une courroie de fibre de carbone est également beaucoup plus silencieuse qu'une chaine et le passage d'une vitesse à l'autre s'effectue sans à-coups, tout en douceur. Au final, des vitesses internes couplées à une courroie de fibre de carbone procurent la certitude que ces éléments mécaniques ne seront pas grippés lors de votre arrivée à destination, et cela, même si vous quittez le Québec à la fin décembre pour la Floride. des améliorations en vue Le modèle que nous avons mis à l'essai était de la première génération du Smart eBike. Comme il ne com- portait pas de suspension sur la fourche ni le siège, des éléments qui ont été modifiés depuis, nous l'avons trouvé d'une très grande rigidité et d'un confort rela- tif. Cependant, même avec trois années d'usure, ce vélo n'avait rien perdu de sa solidité originale et avait conservé l'apparence qu'il avait à sa sortie d'usine. Sur le plan de la sécurité, il faut souligner la qualité des freins à disque hydrauliques qui font partie de l'équipe- ment de série de ce vélo. Il faut avoir roulé en ville pour savoir combien il est important d'avoir de bons freins. Surtout en Floride, où la plupart des conducteurs auto- mobiles ne portent aucune attention aux cyclistes avant de s'engager sur la voie publique ou de tourner à un coin de rue, de tels freins constituent un atout salutaire. On pourrait penser que le Smart eBike présente toutes les qualités pour répondre aux attentes des caravaniers. Seule ombre au tableau, son désign, si beau soit-il, oblige à lever la jambe très haut pour l'enfourcher. Un détail qui semblera insignifiant aux plus jeunes, mais qui pourrait incommoder plusieurs caravaniers à cheveux blancs. Force est donc de conclure que le vélo parfait pour les caravaniers reste encore à inventer.

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