FQCC

aout 2015 63 Les roues de 50,8 cm (20 po) qui équipent le Dahon D7 offrent un bon compromis en matière de contact au sol. Alors qu'un vélo traditionnel repose généralement sur des roues de 68,6 cm (27 po), certains pliables présentent des roues de seulement 40,6 cm (16 po). Plus le diamètre d'une roue est grand, meilleur est son confort et plus grande sa stabilité sur pavé déformé. Comme l'indique la mention D7, ce Dahon comporte sept vitesses. Celles-ci sont intégrées dans le moyeu arrière, ce qui représente un avantage important sur le plan de l'entretien. Contrairement à un dérailleur externe qui s'avère sensible aux éléments et à la saleté, le fait d'avoir des vitesses à l'intérieur d'un moyeu scellé réduit presque à néant l'entretien périodique et les ajus- tements. Grâce au système Nexus de Shimano, une simple torsion de la poignée permet, même arrêté, de passer d'une vitesse à l'autre tandis qu'avec un dérailleur externe, il serait nécessaire de rouler pour obtenir le même résultat. On pourrait s'imaginer qu'un vélo pliable constitue un obstacle aux longues balades et qu'il impose de mouliner très rapidement pour atteindre une vitesse acceptable. Bien sûr, un tel vélo est avant tout conçu pour la balade ou la circulation urbaine. Lors de notre essai, nous l'avons trouvé particulièrement agréable et confortable pour des trajets de 25 km à 40 km à une vitesse moyenne d'environ 15 km/h. Nous n'avions alors nullement comme objectif de battre des records d'endurance ou de vitesse, mais plutôt de profiter du décor et du plaisir de rouler. Cela nous a permis de découvrir combien il était agréable de visiter une ville à vélo avec la possibilité de s'arrêter à volonté sans avoir à trouver un stationnement pour l'auto. smart eBike Depuis quelques années, des constructeurs automo- biles de prestige, dont Porsche, BMW et Mercedes, proposent à leurs clients des modèles de vélos grif- fés. Certains s'en tiennent à des vélos destinés aux sportifs soucieux de leur image, alors que d'autres optent pour un modèle à assistance électrique. Le Smart eBike que nous avons mis à l'essai fait partie de cette deuxième catégorie. Disons-le tout de suite, le magnifique désign de ce vélo fait non seulement tourner les têtes au passage, il suscite toujours nombre de commentaires élogieux. Son cadre aux lignes épurées lui confère une allure à la fois très solide et futuriste. Il faut cependant s'attarder aux détails de sa mécanique et de ses composantes pour réaliser que, malgré un prix suggéré d'environ 3 800 $, il répond aux attentes. Dès les premières lignes tracées sur la planche à dessin des concepteurs, Smart avait décidé que le moteur qui 1- Au centre du guidon, un module de contrôle prodigue toute l'information dont le cycliste a besoin » : réserve d'énergie de la batterie, vitesse, kilométrage parcouru, assistance (ici au niveau 3). Les carrés à gauche indiquent que le vélo passe en mode régénératif dès que l'on presse la manette de freins. Ce mode recharge la batterie, mais permet aussi de ralentir le vélo et de ménager les freins. 2- À l'avant comme à l'arrière, des freins à disque hydrauliques procurent un freinage d'une rare efficacité. 3- Sur le Smart eBike, pas de chaine crasseuse puisque celle-ci est remplacée par une courroie en fibre de carbone, silencieuse, propre et sans entretien. 1 2 3

• Cover