FQCC

CAQ2023

Publications de la Fédération du québecoise de camping et de caravaning

Issue link: http://www.epageflip.net/i/1491061

Contents of this Issue

Navigation

Page 62 of 163

CAMPER AU QUÉBEC 2O23 63 Selon Louis Vaillancourt, du Regroupement Québec Oiseaux, il y a 2,6 millions de personnes qui s'adonnent à cette activité. De ce nombre, une dizaine de milliers sont des passionnés, des ornitho- logues amateurs sérieux, alors que très peu sont des ornithologues scientifiques avec une formation universitaire pertinente. Si la pra- tique au Québec remonte au début du 20 e siècle, avec la création d'un premier club d'ornithologues à Montréal, il faut attendre au milieu des année 1970 avant que la pratique ne se démocratise et prenne vraiment…son envol ! La pratique Observer les oiseaux a l'avantage de pouvoir se faire à peu près n'importe où. Sans blague, au moment où j'écris ces lignes, je suis assis à l'extérieur et je jette un coup d'œil (trop fréquent…ce qui fait que je ne suis pas très productif dans l'écriture de ce texte) sur un couple de juncos ardoisés qui a installé son nid sur la poutrelle du gazebo, à 3 m de ma tête. En ville, on peut installer un petit bassin d'eau et une mangeoire pour attirer quelques espèces ou se rendre à un parc urbain. En banlieue, un champ ou une forêt permettra d'observer de nouvelles espèces alors que le bord de mer révélera une faune ailée très différente. En tout, le Québec compte sept habitats : les milieux marins, les milieux humides en eau douce, les forêts de feuillus, les forêts de conifères, les forêts mixtes, les milieux ouverts et les lieux habités. Évidemment, certains lieux sont plus propices à l'observation que d'autres et présentent même dans certains cas des sentiers, des tours d'observation ou même des caches pour faciliter le tout. On peut consulter une liste de lieux répertoriés par région, ce qui facilite la planification de sa sortie en utilisant un outil comme le site internet de l'organisme Oiseaux Québec. Comme la majorité des oiseaux nous quittent pour des cieux plus cléments quand vient l'hiver, il est plus facile de s'initier à l'observation pendant les mois compris entre mai et septembre. De plus, le matin très tôt ou à la tombée du jour sont des moments où l'activité est la plus importante. Ça ne veut pas dire qu'il est impossible de voir des oiseaux en d'autres lieux ou moments! L'hiver, par exemple, est un bon temps pour admirer le majestueux harfang des neiges alors qu'il chasse dans les grands champs et on peut tout de même prendre le temps d'étudier des espèces communes comme l'étourneau sansonnet (vous aviez remarqué son plumage aux reflets iridescents dans le cou ?). On n'obs ve pas qu'avec les yeux L'observation des oiseaux à des fins récréatives ne se limite pas à regarder l'oiseau comme tel. Il arrive que ce soit son chant qui nous attire et malheureusement, comme c'est souvent le cas pour les parulines, l'individu demeure invisible. Ainsi, l'observation regroupe tout à la fois l'étude de ses caractéristiques physiques, comme sa forme, sa taille et la couleur de son plumage mais aussi de ses vocalises. D'ailleurs, plusieurs ont des chants très élaborés et variés. On peut penser au fameux moqueur chat par exemple ! L'observation Dany Coulombe Dany Coulombe Grand héron Macareux moine Pour protéger son nid, l'hirondelle fait des piqués sur la tête des humains qui s'approchent. L'hiver est un bon temps pour admirer le harfang des neiges alors qu'il chasse dans les grands champs L'étourneau est une espèce commune, son plumage a des reflets iridescents dans le cou.

Articles in this issue

view archives of FQCC - CAQ2023