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CAQ2022

Publications de la Fédération du québecoise de camping et de caravaning

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CAMPER AU QUÉBEC 2O22 57 Le campeur d'aujourd'hui utilise plusieurs accessoires qui sont non seulement énergivores mais nécessitent en plus des formes d'éner- gie différentes. Au feu de bois s'ajoute maintenant la combustion du propane et la consommation d'électricité (courant continu et alternatif). Être branché au secteur dans un camping aménagé permet de palier à nos besoins en électricité sans trop se poser de questions, mais il en est autrement en auto- nomie complète. C'est dans ces moments que l'énergie solaire peut venir à notre rescousse. Les équipements sur le marché Depuis quelques années, les panneaux solaires ont la cote et les choix ne cessent d'augmenter, ainsi que leur performance. Pour mieux comprendre et faire un choix éclairer, il est impératif de couvrir quelques notions de base. Premièrement, on parle ici de cellules photo- voltaïques, c'est-à-dire de cellules qui convertissent directement l'énergie lumineuse en courant continu. C'est donc très différent des panneaux solaires thermiques visant à réchauffer l'eau de la piscine! Il existe trois types de panneaux photovoltaïques : les mono- cristallins, les polycristallins et les amorphes (ou souples). Les monocristallins sont les plus dispendieux et les plus perfor- mants. On les reconnaît à leur couleur noire. On les utilise donc dans des applications où l'espace est restreint. Les polycristallins, à la couleur bleutée, sont un peu moins efficaces et requièrent plus d'espace pour une puissance semblable mais leurs coûts moindres en font des panneaux intéressants. Les panneaux souples, ou amorphes, sont quant à eux moins durables, moins performants (ils ont un rendement d'environ 6% contre 10 à 17% pour les cristallins) mais sont les plus économiques, les plus légers et fonctionnent bien par temps nuageux. Il faut toutefois faire attention dans cette généralisation. Des panneaux souples de CIGS (cuivre, indium, gallium et sélénium) sont, par exemple, plus performants que les monocristallins par temps nuageux et moins polluants à fabriquer. La puissance des panneaux est une autre caractéristique impor- tante. Si une puissance de 5 à10 Watts peut suffire à recharger (lentement) un téléphone cellulaire, il faudra vraisemblablement 15 W ou plus pour une tablette. Un ordinateur portable quant à lui, nécessite non seulement une puissance encore plus grande (de 25 à 50 W) mais aussi l'utilisation d'un onduleur, puisqu'il consomme Certains accumulateurs sont dotés de petits panneaux photovol- taïques qui peuvent aider à recharger le tout en cas d'urgence. Ce qui semble être une clef USB de couleur bleue est en fait un petit appareil permettant de mesurer le voltage et l'intensité du courant fourni par l'accumulateur. Ça peut être intéressant à utiliser afin de vérifier le comportement des piles en fonction de la demande de chaque appareil. Il existe trois types de panneaux photovoltaïques : les monocristallins, les polycristallin et les amorphes (ou souple). La qualité des accumulateurs est en lien direct avec la qualité des piles utilisées (leur assemblage, leur chimie...).

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