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OCTOBRE-NOVEMBRE 2020 89 LE TEST DE PAUL De toutes les corvées liées à la pra- tique du caravaning, la vérification de la pression de pneumatiques trop nombreux m'est toujours apparue parmi les plus agaçantes. J'avoue toutefois que la raison justifiant mon aversion tient moins à l'acti- vité comme telle qu'à la difficulté de l'exécuter. Le problème se révèle particulière- ment épineux lorsque les pneus à gon- fler se trouvent répartis à la fois sous le véhicule tracteur et le VR tracté et que les vélos font partie du voyage. Non seulement faut-il se diriger avec l'ensemble au poste de gonflage, mais souvent son accès restreint rendra l'opération impossible. Dans le meil- leur des cas, il faudra déplacer l'équi- page à quelques reprises, car le boyau sera trop court pour atteindre tous les pneumatiques. Résultats : temps perdu, stress à manœuvrer entre des voitures sta- tionnées trop près et dépenses sup- plémentaires résultant du peu de temps accordé par la minuterie de la pompe. Toutes ces complications suffisent souvent à décourager le caravanier qui, faisant fi de sa sécu- rité, se contentera de donner un coup de pied sur les pneus à défaut d'une vérification précise et rigoureuse. Voilà pourquoi nous vous présentons aujourd'hui un appareil qui devrait accompagner les propriétaires de caravanes de tous types dans leurs voyages. Le compresseur portatif Makita Makita, compagnie réputée en matière d'outillage léger, vient de mettre en marché un compresseur portatif sans fil idéal pour les adeptes de la mobilité. Alimenté par une pile à tension nominale de 18 V et 5 Ah de puissance, cet appareil poids plume (1,7 kg avec la pile) dont le boitier fait Compresseur Makita DMP 180 Gonfler ses pneus sans quitter ses pantoufles seulement 28 cm sur 18,5 cm et 9 cm, peut injecter jusqu'à 830 kPa (121 lb/ po 2 ) de pression dans un pneuma- tique. Canard pour enfant, matelas gonflable, ballons de jeu, pneus de vélo, d'auto ou de caravane, rien ne le rebute. Sur le dessus, un écran rétroéclairé offre le choix entre trois unités de mesure, voir la pression actuelle et régler le manomètre à la pres- sion désirée. Il suffit de presser le bouton sur le côté pour que l'écran s'illumine et que, sur le devant, une lampe à DEL s'allume et éclaire l'en- droit où le cordon flexible viendra se brancher pour injecter de l'air dans le pneumatique. Bien sûr, un outil aussi compact n'étant relié à aucune réserve d'air sous pression, le temps de gonflage variera beaucoup d'un pneumatique à l'autre. À titre indicatif, corriger la pression d'un pneu de vélo prendra de 30 à 45 secondes. Pour un pneu de voiture, selon le degré de dégon- flement et la pression désirée, cela pourra dépasser 10 minutes, dans le pire des cas. Autre caractéristique : sa pile possède quatre témoins lumi- neux indiquant le niveau de charge restante. La réserve d'énergie est nettement suffisante pour permettre de gonfler plusieurs pneus avant de devoir recharger la pile. Divers adaptateurs fournis avec le Makita DMP 180 (conique, valves Dunlop et Presta) permettent de répondre à tous les besoins. Un clapet de retenue pour certains adaptateurs et un solide mécanisme de fixation du flexible de gonflage à la valve rendent possible de l'opérer d'une seule main. Le seul point négatif que nous ayons remarqué consiste en l'absence d'un mécanisme de retenue de la gâchette actionnant le compresseur. Ce point est vraiment mineur puisque nous avons remédié à la situation par l'ajout d'une simple attache en nylon (tie wrap) pour retenir la gâchette en marche. Comme l'appareil cesse auto- matiquement de fonctionner lorsque la pression requise est atteinte, une fois mis en marche et l'attache glis- sée sur la gâchette, on peut même déposer l'appareil au sol sans avoir besoin de le surveiller outre mesure. D'ailleurs, advenant une surchauffe, un coupe-circuit arrêtera automa- tiquement l'appareil le temps qu'il retrouve sa température normale. Comme il faudra bientôt commencer à penser aux Fêtes, à moins de 100 $, le Makita DMP 180 pourrait consti- tuer un cadeau fort intéressant pour un caravanier. Texte et photos : Paul Laquerre

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