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AOUT 2020 45 un barrage permet d'en régulariser le niveau d'eau. L'Association pour la protection du lac des Trente-et-Un-Milles nous assure que le niveau estival se situe aux alentours de 162 mètres d'al- titude afin de préserver les frayères du touladi. Bien que ce barrage ait été construit initialement en 1910 par une compagnie de sciage, des radoubs y ont été faits en 1978 et 2009, et il est mainte- nant géré par le centre d'expertise hydrique du Québec. Bien entendu, le lac a été utilisé pour le flottage du bois, mais aussi, nous apprend-on, pour la pêche commerciale. En effet, aux alentours de 1895, on y pêchait poisson blanc, truite grise, achigan et brochet afin d'alimenter les mar- chés d'Ottawa. Aujourd'hui, ce sont les activi- tés récréotouristiques et non commerciales qui lui donnent ses lettres de noblesse. Surtout développé dans sa partie ouest, le lac offre une multitude de services, allant de la simple mise à l'eau aux nombreux campings (rustiques ou plus élaborés) et même un restaurant (L'Huile d'Olive), une auberge (de l'Apprenti) et un centre d'interprétation. On part explorer ! Nous avions décidé d'accéder au lac sur son côté est, moins développé. À moins de six kilomètres au sud de la municipalité, par la route 309, nous empruntons un chemin forestier en gravier, (le chemin du Lac des Trente et Un Milles, juste- ment !) pour nous rendre au camping géré par la municipalité et la corporation SAGE. Nous avions lu que ce chemin sinueux était en piteux état. À notre grande surprise, ce sont plutôt 13 kilomètres poussiéreux, soit, mais faciles à trouver et surtout exempts de trous immenses qui nous attendaient. Un entretien plus fréquent et soigné a récemment été voté par les gestionnaires, Les campeurs et les adeptes d'activités nautiques de toutes sortes trouveront là un terrain de jeu hors du commun.

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