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Aout2020

Publications de la Fédération du québecoise de camping et de caravaning

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AOUT 2020 23 et aux secousses associées aux transports. Après l'achat d'une tente plus grande et d'un peu de matériel supplémentaire (nous y reviendrons), Catherine décide qu'il est temps de passer une pre- mière nuit dehors… dans le fond de la cour. C'est tout à la fois afin d'habituer Charlotte à ce nouvel environnement, mais aussi de voir comment tout un chacun pourra partager l'espace pour dormir. La première nuit est courte et se termine dans la maison, chacun dans son lit ! Une deuxième expérience s'avère plus concluante, les parents ayant décidé de monter le petit parc à l'intérieur de la tente, ce qui limite les déplacements de bébé. Puis, on en parle au téléphone et on échange sur nos expériences. Maintenant que grand-papa fait partie du comité consultatif, je partage mes idées, mais je dois respecter les décisions des parents. Je n'ai plus le même pouvoir décisionnel qu'autrefois. Moi aussi, je dois apprendre ! Au fil du temps, nos discussions nous amènent à parler des destinations propices : pas trop loin de la maison, avec plusieurs activités différentes afin de plaire à tous et pas trop loin des services (au cas où). Même si le camping d'hiver est hors de question, on regarde tout de même les prévi- sions météo afin d'éviter les orages violents ou le temps maussade qui s'étire, ce qui implique quelquefois des décisions de dernière minute. L'expérience camping : adaptation et attitude Si l'on ne couche pas tous dans la même tente ou le même véhicule récréatif, la proximité a tout de même un impact sur la vie au camping. Quand Charlotte ne passe pas une bonne nuit, c'est tout le monde qui en souffre et on se croise les doigts pour que les voisins n'en soient pas trop incommodés. L'horaire est établi en fonction de la petite : l'heure du boire, du dodo, les changements de couches… Et tout prend un temps fou. Que ce soit s'habiller le matin, préparer les repas ou s'équiper pour faire une activité, il faut s'armer de patience ! Mais je dois me rappeler la chance que j'ai de pouvoir par- tager des moments si riches avec ceux que j'aime. Alors je prends du recul et je savoure les petits moments en famille. Charlotte pleure ? Je tente ma chance pour la consoler. La petite doit être changée de couche ? Euh… On fait comment donc ? L'horaire de la journée est donc moins chargé et établi en fonction de Charlotte. Et puis il y a l'hygiène. Je me souviens d'une remarque du célèbre canoteur Bill Mason qui disait qu'en camping, il considérait la terre ou les cendres qui recouvraient la peau et les vêtements de ses enfants (Paul et Becky) comme de la saleté… propre ! Tout à fait d'accord ! Et j'ajouterais que c'est aussi une source de probiotiques unique ! Et les insectes qui partagent la tente avec nous ? Des amis, pour la plupart. Je me souviens de la crise qu'avait faite ma fille, étant toute petite, alors qu'elle s'était retrouvée face à face avec un perce- oreille dans la tente. Crise rapidement devenue fou rire lorsque je l'ai présentée à Bob le Perce-Oreille Quand on voyage à cinq ou même à sept, l'organisation vaut mieux que l'improvisation, surtout si l'un des campeurs est âgé de moins d'un an.

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