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Mars-avril2019

Publications de la Fédération du québecoise de camping et de caravaning

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162 Camping Caravaning LE TEST DE PAUL F orte de 100 ans d'expérience en matière de fonte, ENO recouvre sa Plancha de trois couches d'émail cuit, ce qui la rend pratiquement inusable, impossible à égratigner, mais surtout, beaucoup plus facile à nettoyer que son principal concurrent, le barbecue classique… Selon sa dimension, La Plancha vendue ici dispose d'un, deux et même trois bruleurs au propane. En quelques minutes, la plaque atteint une température très élevée qui, immédiatement, saisit les aliments que l'on y dépose. Sa très forte chaleur produit une réaction chimique, dite de Maillard, responsable du brunissement de la viande, du poisson, des fruits de mer ou des légumes. Cette quasi-cautérisation contribue à emprisonner les sucs à l'intérieur des ali- ments pour plus de saveur. Puisqu'aucun corps gras n'est requis, la cuisson se fait de façon santé et sans fumée. Croyez-moi, ce mode de cuisson contribue aussi à créer une chaleureuse convivialité. Curieux et intrigués, les invités tendent à se regrouper autour de La Plancha pour observer et commenter ce qui se passe devant eux. À l'heure des repas Personnellement, je préfère le modèle à deux bru- leurs, car il permet de moduler la température et de diviser la surface en deux zones pour mieux répondre aux besoins de cuisson des différents aliments. Moins volumineux que le modèle à trois bruleurs, son ran- gement s'en trouve facilité au moment du départ. Pendant que l'on saisit des steaks d'un côté de la En Europe, un grand nombre de chefs proposent à leurs clients des plats cuisinés à la planche, une expression signifiant que les mets sont préparés sur une surface de cuisson généralement en fonte ou, à l'occasion, en inox. Ces dernières années, la compagnie française ENO a introduit sur le marché canadien un ustensile de cuisine nommé La Plancha, un mot espagnol rappelant l'origine de ce mode de cuisson. Par Paul Laquerre plaque, de l'autre, on rissole des pommes de terre et on fait revenir des champignons, des ognons ou des asperges, et cela en une seule opération. En même temps, dans un coin moins chaud, mijote une sauce aux arômes invitants dans une casserole, elle aussi déposée sur la plaque. Le matin, au déjeuner, toujours en simultané, on y cuit les œufs et le bacon, on grille des galettes de pommes de terre et on tourne même des crêpes. Voilà qui s'appelle de la performance ! Opération nettoyage Une fois le repas terminé, il suffit d'un peu d'eau, répandue sur la plaque encore chaude, et l'on gratte vigoureusement avec une spatule de métal pour déglacer la fonte. Par la suite, avec une laine d'acier inoxydable, l'on frotte par mouvements circulaires, puis l'on rince et c'est fini jusqu'au prochain repas. Périodiquement, pour redonner son éclat à La Plancha, il est conseillé d'utiliser un produit de nettoyage en profondeur vendu par la compagnie, puis de terminer le travail avec un chiffon pour polir le tout. La Plancha redevient alors brillante comme neuve. Le seul défaut que nous ayons trouvé tient à son poids plutôt élevé, preuve de la qualité des matériaux utilisés. Toutefois, une fois La Plancha sortie d'une des soutes du VR et déposée sur une table, le plaisir de l'utiliser fait rapidement oublier cet inconvénient. Assortie d'une garantie à vie, La Plancha s'achète faci- lement dans l'un des grands réseaux quincaillers du Québec. POINTS FORTS • Rapidité de cuisson qui fait ressortir la saveur naturelle des aliments • Cuisine santé sans gras • Facilité de nettoyage • Convivialité qu'elle suscite POINTS FAIBLES • Prix élevé • Poids élevé (qui explique la qualité de l'appareil) La surface de cuisson La Plancha

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