FQCC

Mars-avril2019

Publications de la Fédération du québecoise de camping et de caravaning

Issue link: http://www.epageflip.net/i/1077432

Contents of this Issue

Navigation

Page 77 of 163

78 Camping Caravaning DESTINATION que des souliers et propose aussi des vêtements, du matériel de plein air et même des accessoires pour la maison. Magasiner chez L.L. Bean devient une expé- rience en soi ! Compte tenu du nombre impression- nant de choses à regarder et de l'espace à couvrir, il est agréable de faire une pause au très intéressant café. L'endroit offre non seulement des boissons réconfor- tantes, mais présente aussi une gamme d'accessoires utiles dans leur préparation. Au-delà du magasinage, Freeport est avant tout un petit village côtier. Il est considéré comme un endroit stratégique en raison d'ancrages libres de glace même en hiver, d'où le nom, justement. L'histoire n'est jamais bien loin dans cette municipalité issue de la fusion de quatre villages, dont certains témoignent de la présence d'une population dès 1700. Une visite à la taverne Jameson, bâtie en 1779, au port, ou même une simple marche dans les quartiers his- toriques à admirer les belles d'autrefois sont autant d'activités parallèles. Et même si on n'est pas adepte de restauration rapide, un coup d'œil (rapide !) sur le restaurant McDonald's qui s'est installé dans une maison ancestrale vaut le détour. Enfin la plage : Popham Tout au bout de la route 209, à quelque 23 km au sud de Bath, se trouve le parc de Popham Beach. Sis au sud de l'embouchure de la rivière Kennebec, l'endroit possède un intérêt géologique certain. L'immense banc de sable et les dunes qui l'accompagnent pro- mettent des kilomètres de randonnée. Tourmenté par de forts courants, le lieu est en constante évolu- tion. Les vents et les courants attirent d'ailleurs son lot de surfeurs, mais rendent parfois la nage difficile. Si l'accès au parc est payant (8 $ US par adulte) et se justifie si l'on planifie d'y passer la journée, il est bon de savoir qu'à marée basse, on peut aisément y accéder par le nord tout à fait gratuitement. La marche n'y est que plus intéressante, car plus longue et diversifiée ! En effet, le point de départ est alors le site historique de fort Popham. Non seulement le stationnement est gratuit, mais il y a aussi des tables de piquenique où faire une pause avant d'explorer les ruines de cette fortification construite en 1862, en pleine période de guerre civile américaine. La visite est gratuite et instructive grâce à de nombreux panneaux d'interprétation. Si le gout pour l'histoire n'est pas encore assouvi, on peut toujours partir explorer un peu plus loin le fort Baldwin ou le site de la première colonie anglaise en Amérique, établie en 1607. Pour notre part, l'appel de la plage était plus fort que tout. On laisse donc l'automobile près du fort Popham et on longe la mer vers le sud, lentement, en humant l'air marin et en prenant le temps de s'accroupir dans les flaques d'eau saline pour y voir toute la vie qui y foisonne. Si l'on planifie bien la sortie en fonction de la marée, il est possible de se rendre aux iles Wood et Fox. Après une pause au parc afin de profiter des aires de service, c'est le retour vers le point de départ. Un arrêt chez Spinney's Oceanfront pour s'acheter du homard frais et il est déjà l'heure de rentrer dans ses pénates pour la nuit. La (très) grande plage de Popham mérite qu'on l'arpente lentement tout en explorant ses particularités.

Articles in this issue

view archives of FQCC - Mars-avril2019