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mars-avril 2019 51 S imon Tessier, le président-directeur général de Camping Québec indique que ce sera à chacun des établissements de dicter ses propres règles, tout en tenant compte de la loi sur le tabac dont font déjà l'objet les établissements publics de la province. L'industrie du camping, tient-il à préciser, se serait bien passée de cet élément qui vient s'ajouter à une liste de règlements que les gestionnaires ont déjà à faire res- pecter. Quoi qu'il en soit, l'organisme qui compte plus de 730 membres dans la province a fait ses devoirs. Avant même l'entrée en vigueur de la loi C-45 qui a légalisé le cannabis au Canada, l'équipe de Camping Québec avait longuement consulté ses juristes pour y voir clair dans cette nouvelle législation. « Nous voulions surtout savoir quoi dire à nos membres inquiets par l'arrivée de cette nouvelle loi », mentionne-t-il. Au départ, Camping Québec a bien cru que ses membres n'au- raient pas à établir de politique maison à propos du cannabis. « Le gouvernement québécois a établi une longue liste de lieux publics où il applique des restrictions d'usage pour le cannabis. Cette liste comprend, entre autres, les établissements d'héber- gement touristique et les bâtiments d'une pourvoirie. Mais le gouvernement a exclu les terrains de camping. Ce qui signifie que chaque propriétaire doit décider s'il veut ou non permettre le cannabis sur ses lieux », indique le PDG de Camping Québec. Pas sur nos terrains Qu'en pense le propriétaire du réseau Camping Union ? Que les campeurs se le tiennent pour dit, il sera interdit de fumer du cannabis dans l'ensemble des sept terrains du regroupement, signale Jean-Sébastien Rioux. « Notre réseau s'adresse principalement aux familles. Pas question de laisser les campeurs fumer ici et là sur nos sites », ajoute M. Rioux. Le propriétaire du plus important réseau privé de la province, qui comprend notamment les campings Annie-sur-Mer, Lac Magog, Lac Saint-Michel et La Tuque, ne compte pas toutefois exiger de ses gestion- naires d'aller faire la loi sous toutes les tentes et dans chaque caravane présentes sur ses sept terrains. « On ne veut pas commencer à faire la police. Nos cam- peurs seront avertis et devront respecter la règle afin de ne pas gêner les gens qui les entourent sur le camping », mentionne-t-il. Jean-Sébastien Rioux ne ferme cependant pas la porte à certaines solutions. « C'est tout nouveau pour nous. À priori, je ne crois pas que la clientèle qui consomme du cannabis soit en grande majorité des campeurs qui fréquentent nos établissements, mais je peux me tromper. S'il faut s'ajuster, on le fera. Plusieurs gestionnaires de camping ont créé des parcs à chiens. Peut-être verra-t-on apparaitre des "tentes à pot" ! » Dans les parcs ? Oui et non En attendant de voir ce que décideront les terrains de camping privés, la ligne directrice s'annonce, elle, plus permissive dans la plupart des établissements de plein air publics du pays. À commencer par la Sépaq qui permettra l'usage du cannabis… « avec certaines restrictions », précise Simon Boivin, responsable des relations avec les médias de la Sépaq. L'organisme permettra à ses usagers de fumer du cannabis sur les Chaque propriétaire doit décider s'il veut ou non permettre le cannabis sur ses lieux. Envoi de Poste-publications – Enregistrement n° 09856 – n° Convention 40015415 100-1560, rue Eiffel, Boucherville (Québec) J4B 5Y1 Canots et kayaks gonfl ables : des options à considérer ? 15 juillet 2018 Une tente-caravane parfaite pour les mordus de plein air 25 SORTIES ORIGINALES À vélo, sur l'eau, sous terre et en hélico ÉMOTIONS GARANTIES ! Couvert JUILLET 2018.indd 1 18-05-25 09:14 OFFRE SPÉCIALE D'ABONNEMENT SEULEMENT 59 $ POUR 2 ANS (TTC) (16 NUMÉROS) ÉCONOMISEZ 50 % SUR LE PRIX EN KIOSQUE ET RECEVEZ EN PRIME UNE PRATIQUE LUMIÈRE AVEC PRISE USB* *L'abonnement débutera avec le premier numéro publié après la réception de l'abonnement. Jusqu'à épuisement des stocks. Offre valide jusqu'au 31 décembre 2019. ABONNEZ-VOUS MAINTENANT ! CAMPINGCARAVANINGMAG.CA 1 877 650-3722

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